Laurence St-Germain s’est adonné au ski alpin dès son très jeune âge, à cinq ans elle entrait dans la catégorie des « moustiques » alors qu’elle aimait l’ambiance joueuse et non compétitive d’un club de ski alpin au Mont Sainte-Anne. C’est la réalisation de ne cesser de s’améliorer et l’ambiance amicale qu’elle retrouvait à la montagne qui l’a maintenu accro au ski. Elle ne s’est jamais beaucoup prit au sérieux, d’ailleurs il n’était pas inhabituel de l’entendre fredonner les airs de « Petit papa Noël » lors de ses premières courses de ski alpin tellement elle se plaisait sur les parcours. De nos jours, au niveau compétitif, c’est du sérieux, elle approche chaque descente en naviguant le mince équilibre entre l’attaque et le regret, c’est comme ça qu’elle se dit prête à affronter le stress de chaque perfo.
Un déclic significatif survient lorsqu’elle réussi le doublé NCAA en remportant le slalom et le GS en 2019 alors qu’elle oscille entre l’équipe Canada et le circuit universitaire. Par la suite, ses deux résultats aux Jeux Olympiques en 2018, quinzième ainsi que 2022, dix-septième, confirment sa maitrise du slalom et définissent bien ce dont elle est capable dans cette discipline qu’elle affectionne. C’est en 2023 qu’elle réalise une performance historique. Elle est alors sacrée Championne du monde de slalom au Championnat du monde de ski alpin FIS à Courchevel et Méribel, France.
Son parcours de développement compétitif est intrinsèquement lié à la poursuite de ses études d’abord en informatique à l’Université du Vermont, puis à la Polytechnique Montréal en Génie biomédical. Ses ambitions professionnelles visent à oeuvrer en biomimétique, une science qui allie les capacités de la Nature au domaine des prothèses. Elle espère ainsi contribuer à permettre à plus de gens d’être actifs en surmontant les obstacles liés aux handicaps.
Laurence est une fière ambassadrice Ski Town, elle est heureuse d’avoir pu compter sur le soutien de la famille Trottier lors de ses années de développement et encore aujourd’hui alors qu’elle peut influencer bon nombre de jeunes et moins jeunes skieuses et skieurs à poursuivre leur rêves tant professionnels que sportifs. Elle se dit choyée d’avoir eu le soutien alors qu’elle était 30e au monde et d’avoir encore le soutien maintenant qu’elle a atteint le « top ».
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